Insolite : Il teste 52 métiers en un an
Pour trouver le job qui lui correspond, Matt Frost s’est lancé un défi de taille : « tester » chaque semaine un métier différent. 52 expériences professionnelles plus tard, il a enfin trouvé le job de ses rêves !
Il y a plus d’un an, Matt Frost, jeune britannique de 30 ans, quittait son emploi dans un magasin d’électronique à Londres suite à un accident du travail. » Mon accident de travail – et l’arrêt forcé de travailler – m’a fait réaliser que ce métier n’était probablement pas ce que je voulais faire de ma vie, dit-il. Je sais bien que c’est une sensation vécue par beaucoup de personnes dans le monde, mais cette fois, j’avais le sentiment que c’était vraiment différent. » C’est ainsi qu’est née son idée de parcourir le Royaume-Uni pour « tester » brièvement 52 emplois. Pour cela, il s’est inscrit au projet One Week Job qui existe depuis 2008 en Grande-Bretagne. Les internautes pouvaient suivre son aventure grâce à son blog et son compte Twitter.
Thank you to everyone who has made it all possible this year. Almost time for a week off now. Not quite though. Lots to get on with first!
— Fifty-Two Jobs (@fiftytwojobs) 28 Décembre 2013
Policier, éboueur, journaliste au Times…
Il a touché à tout, ou presque : Pizzaïolo, policier, enseignant, éboueur, agriculteur, forgeron, cascadeur, serrurier, et même journaliste au Times… « Je voulais voir si je pouvais découvrir quelque chose dont je serais vraiment passionné », explique Matt Frost dans la presse britannique. Quand on lui demande qu’elle a été l’expérience la plus difficile, il répond « Cascadeur ».
La morale de cette histoire ? Matt Frost a trouvé sa voie professionnelle ! Après avoir testé le métier de concepteur de jeux vidéos, Matt a eu le fameux déclic ! «J’espère qu’avec cette grande aventure, je vais inspirer les gens, et leur donner envie de réaliser quelque chose qu’ils ont toujours eu envie d’essayer!» raconte-t-il.
52 métiers et 12 000 euros à la clé
Durant l’année 2013, Matt a gagné en tout et pour tout 12 000 euros. Il confie que l’aventure s’est révélée très dure parfois (prix des transports, des logements, des repas etc.). Mais satisfait par son expérience et heureux d’avoir enfin découvert sa passion, il a reversé l’intégralité de l’argent gagné à l’organisme de bienfaisance Prince’s Trust.
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